HERBIGNIES :

«   HARBIGNIES » est probablement l’un des plus anciens villages du Quercitain.

Charles DUVIVIER, le dit mentionné pour la première fois en 749.

On le trouve en 1083 sous l’appellation de  Harbenalae ou Harbinalae à l’occasion d’un don de l’évêque Gérard de Cambrai à l’Abbaye d’Hautmont.

En 1163, le nom définitif de HARBIGNIES est mentionné dans un texte par lequel Bauduin IV, comte de Hainaut met un terme aux contestations entre l’Abbaye d’Hautmont et fulco d’Artres (ouvrage de BrunoCARPENTIER) quant aux limites d’Harbignies.

L’Abbaye d’Hautmont y possède un important domaine  dont elle vend une partie à Charles de Martigny, receveur principal du Hainaut. Elle garde cependant suffisamment de terres pour justifier en 1642 la reconstruction d’une grosse ferme dont il ne demeure que peu de vestiges.

L’importance de la population d’Herbignies et son désir de se dégager de la contrainte de la distance pour assister aux offices religieux entrainent l’agrandissement de la chapelle construite en 1683. Cette chapelle à l’abside arrondie devient le Chœur du nouvel édifice. Sur les murs latéraux de cet édifice dédié à ND des Sept Douleurs, quatre panneaux peints illustrent des épisodes de la vie de la Vierge. (Peintre BRUN – 1930). La Visitation est inspirée de la peinture décorative de l’époque.

En 1793, le Prince de Cobourg qui commandait les Autrichiens, se dirige vers Le Quesnoy.

L’armée Française s’établit à la Maison Rouge, à Herbignies, dans le bois de Potelle et à Villereau (selon l’abbé Gilloteaux).

Les Autrichiens incendient Villereau et tuent 9 habitants dont 2 enfants. Le Moulin de Loregnies est lui aussi incendié.

Villereau subit des destructions importantes pour la dernière fois en 1914. L’église Saint Géry alors incendiée a gardé son clocher du XVIIe siècle.